Ecologie et concurrence à l’échelle mondiale sont-ils deux concepts tout à fait opposés ?

Les mouvements écologistes souhaitent avec raison réduire la production des rejets de gaz à effet de serre et notamment la production de CO². Ceux-ci produit notamment par les transports, que ce soit pour les trajets des personnes ou des marchandises.

La mondialisation exige de son côté la mobilité sous le signe du commerce mondial et de la concurrence.

Faut-il donc pour revenir à un environnement plus sain renoncer à des savoir-faire spécifiques à la main d’œuvre de certains pays ou à leur technologie ? Faut-il renoncer à importer de certains pays qui ne vivent que par l’exportation de produits spécifiques des denrées sous prétexte de pollution et ainsi les condamner à ne pouvoir se développer ?

Avec un peu de bon sens de la part des consommateurs, des fabricants et des distributeurs, les deux sont compatibles. Inutile d’obliger les fabricants à écrire sur leurs étiquettes leur C0² consommé pour la fabrication du produit. Premièrement, parce que cela est toujours aléatoire et secundo, parce que c’est le consommateur qui va payer cette étude.

Prenons quelques exemples qui sont exploitables dans l’heure par le consommateur parce que la demande crée l’offre, et pas obligatoirement le contraire.

  • Café ou thé avec d’un « commerce équitable » en s’assurant que ce n’est pas seulement une étiquette
  • Fruits ou légumes de la région en hors saison avec leurs produits surgelés ou leurs conserves (permets en même temps aux producteurs d’écouler à des prix raisonnables toute leur production)
  • Voyager en train ou en car plutôt qu’en voiture, (moins d’accidents sur les routes) et prendre une voiture arrivée à destination

Commençons par des petits pas, mais faisons les parce que certains gestes ne sont pas encore des réflexes pour nous et même pour dire la vérité, nous semblent complètement hors du temps et hors sujet … et pourtant, si nous voulons vivre mieux tout en continuant à profiter du progrès technique, ce sont des gestes qu’il faudra faire à brèves échéances et qui ne seront ainsi que le tri des déchets que le B.A. BA de notre éducation pour un développement durable.