Pour bien comprendre l’importance de ce tri, parlons un peu technique. Le verre n’est pas un déchet, contrairement aux autres matériaux d’emballage. Le débris de verre (appelé calcin) est une matière employée depuis l’Egypte antique pour la fabrication d’autre verre car il a une propriété qui est celle d’abaisser la chaleur nécessaire pour la fusion des matières premières entrant dans la constitution du verre (sable de silice, calcaire et carbonate de soude). Ainsi chaque tonne de calcin permet une économie de 40 l de fuel pour la fusion plus une économie calculé d’environ 60 l pour l’extraction et le transport. Aussi les verriers en font un usage important et assume totalement depuis plusieurs siècles la responsabilité qui leur incombe en matière de recyclage.

A ceux qui pensent qu’il vaudrait mieux revenir au « bon vieux temps des consignes » et qui écrivent sur Internet : « Combien de fois utilisez-vous un verre à boire avant de le casser? Une bouteille pour une bouteille, nous sommes vraiment tombés bien bas que de penser que nous devons recycler nos déchets en passant par la casse, une bouteille peut servir une centaine de fois avant d’être recyclée par la casse. » « Oui, revenir à la consigne serait une excellente initiative. A mon avis, la course des industriels de l'emballage, et les distributeurs, ont eux tout intérêt (financier) à supprimer la consigne... Pour les consommateurs que nous sommes, éviter la consigne peut paraître plus pratique, mais on le paie en pollution, et en coût de gestion des déchets et de recyclage. »

Je répondrais par ceci : Comment pensez vous remettre les contenants verriers sur le marché ? Et quel serait le prix de revient de manipulation de ce produit ainsi que celui du tri pour réutiliser les contenants adéquats au contenu. N’oublier pas le transport (souvent de l’importation).

D’autre part, avez-vous pensé à l’hygiène ? Or, seul le feu détruit convenablement tous les microbes qui pourraient se transmettre. Une personne malade ayant bu à la bouteille vous transmettrait ces microbes. … L’addition se monterait dans ces conditions aux journées de travail perdues, aux notes de la Sécurité Sociale, sans compter bien sûr, votre inconfort.

Alors ? Vive le recyclage !!!