Si la prévention incendie a tant d’importance, c’est que les sols subissent une érosion mécanique plus importante entraînant des effets secondaires.

Le travail de recherche réalisé par Claude Martin, Philippe Allée, Eric Beguin, Catherine Kuzucuoglu et Michèle Levant que l’on peut retrouver sur le site www.persee.fr sous le titre de « Mesure de l’érosion mécanique des sols après un incendie de forêt dans le massif des Maures » l’explique de manière indubitable.

Les Marseillais en ont eu une démonstration dans la nuit du 20 octobre, lorsque des torrents de boue ont dévalés la colline du Parc des Bruyères, alors qu’il tombait des pluies torrentielles sur la ville. La coulée a terminé dans un quartier en cuvette en inondant les habitations jusqu’à un mètre de hauteur.

Or, cet été, tout près de ce Xe arrondissement, le feu dominant les collines, avait ravagé une zone de végétation de plus de 1000 hectares. D’où cause à effet. Les sols n’ayant plus la même composition, et la terre n’étant plus retenue par la végétation, l’érosion mécanique en a été plus rapide.